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Alegría Gobeil

A, al ou alternance des pronoms et accords en français 
A, al or they/them in english



contact:
alegrialgobeil
@ gmail.com 

EN / PRACTICE


I work with practices that are considered as self-destructive, unproductive, unlivable, unsurvivable. My indisciplinary practice has taken the form of performances, writings, documents, altered objects, protocols and site-specific actions. These forms are often the result of citational and narrative processes. My work always unfolds within the material, corporeal and contextual constraints of my production. 

My recent performances have been presented in Canada  – by the Centre CLARK at the FAAS festival, Sudbury (public cut, 2023), at the artist-run center Le Lieu, Québec (que faudra-t-il faire de ce dos, 2023 and avec ma main brûlée, 2021) and in Germany, at Gruentaler9, Berlin (Ich habe Genie, 2022). My writing has been shared through written publications, such as in Moebius (2021 and 2022) and Cigale (2021), and at readings, notably at Calliope (2022 and 2023), Port de tête la nuit (2023) and the Festival de poésie de Montréal (2022). I've also developed my work through exhibitions – des phrases sur la nature du feu (2023) at Le Lieu, Québec;  there are many things that keep me going / back to this (2022) at Espace Maurice, Montréal; répétitions (forthcoming) at l'Oeil de Poisson, Québec.


I hold a master's degree in visual and media arts from UQAM (2023). My research practice (which is an extension of my life and work and vice versa) is invested in rejecting the mortifying, individualizing and depoliticizing aspects of current perspectives on "mental health", and thwarting certain processes of psychiatricization. My research work has been shared through pannel discussions and publications in the university context, and has been supported by the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada (SSHRC).



FR / PRATIQUE

Je travaille avec des pratiques considérées comme autodestructives, improductives, invivables, insurvivables. Ma pratique indisciplinaire a pris la forme de performances, d’écrits, de documents, d’objets altérés, de protocoles, et d’actions spécifiques à l’espace dans lequel elles se déroulent. Ces formes résultent souvent de procédés citationnels et de détournement narratif. Mon travail se déploie toujours à même les contraintes matérielles, corporelles et contextuelles de ma production. 

Mes récentes performances ont été présentées au Canada – par le Centre CLARK au festival FAAS, Sudbury (public cut, 2023), au centre d’artiste Le Lieu, Québec (que faudra-t-il faire de ce dos, 2023 et avec ma main brûlée, 2021) ainsi qu’en Allemagne, à Gruentaler9, Berlin (Ich habe Genie, 2022). Mon travail d’écriture a été partagé à travers des publications écrites, comme dans Moebius (2021 et 2022) et Cigale (2021), et lors de lectures, notamment à Calliope (2022 et 2023), Port de tête la nuit (2023) et le Festival de poésie de Montréal (2022). J’élabore également des expositions – des phrases sur la nature du feu (2023) au Lieu, Québec; there are many things that keep me going / back to this (2022) à Espace Maurice, Montréal; répétitions (à venir) à l’Oeil de Poisson, Québec.


Je détiens une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, pour laquelle j’ai rédigé un mémoire intitulé Dire vouloir se blesser : protocoles de compromission avec la psychiatrisation de l'auto-blessure dans une pratique de l'art performance (2023). Ma pratique de recherche (qui est une extension de ma vie et de mon travail et vice versa) est investie dans le fait de refuser les aspects mortifères, individualisants et dépolitisants des perspectives actuelles sur « la santé mentale », et faire dérailler certains procédés de psychiatrisation. Mon travail de recherche a été partagé lors de colloques et dans des publications universitaires, et a été soutenu par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH).